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labyrint

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6 février 2007

concept(phase non achevée)

-+Labyrintus 100ppm 5ppm

Principe:

Réalisation d'une performance graphique (matérialisation de réseaux labyrintiques

bidimensionnels) durant une période de 24h dans un espace publique.

Explication:

Ma recherche graphique actuelle est ciblée sur le labyrinthe, tant dans sa forme

que son symbole.

En effet, le labyrinthe est depuis bien longtemps représentation d'initiation,

de transmigration. Ainsi, il représente l'homme plongé au milieu de ses interrogations,

livré à lui-même et confronté à cette part de noirceur qui nous habite tous, mythologiquement

incarnée par le minotaure dans l'imaginaire minoen.

Au sein de notre société, le labyrinthe est placé au centre de nos églises,

représentation du cheminement vers la Jérusalem céleste et symbole du retour

au centre au principe.

Enfin, l'homme plongé au milieu de l'univers, en proie aux interrogations existentialistes.

L'universalité de ce symbole le place, à mon sens, à la poupe de ces "êtres" artistiques

intelligible par tout un chacun car profondement ancré dans notre héritage mystique.

Partant de ce postulat, je me propose de replacer dans son contexte ce symbole des multiples

et discrètes, ou moins discrètes, forme d'initiations (ex.: baptême,perte du pucelage,

consommation de drogue), en effet même si notre société tente d'echapper, avec plus ou moins

de succès, aux risques des dogmes et de revendiquer un droit au libre examen.

Elle trahi ainsi son essence même: Ce qui fait son unité est cette

omniprésence des rites et autres communions, qui en est pour résumer le ciment discret.

Placant donc mes réseaux labyrintiques dans des lieux communs, recouvrant au besoin des

mobiliers et aménagements, je tente de rappeler au spectateur l'existence de ces procédés

de même que leur omniprésence et polymorphisme.

Historique:

Mon travail est le prolongement d'essais passés et quelques peu anarchique.

Depuis quelques années je m'intéresse à la valeur de l'image et son utilisation en tant que

théorème cognitif. Récemment je me suis concentré sur son utilisation comme substitut

au langage (pictogramme, sémaphore).

Je considère que l'art s'il est universel, ne doit surtout pas hésiter à (se) mettre à la portée de

tous, le plus grand nombre de concept, malheureusement trop souvent rendu hérmetique

par les références qu'ils imposent et un goût du milieu à "ratiociner".

Procédé préjudiciable et inutile car stygmatisant les disciplines humanistes.

J'ai eu récemment l'occasion d'aider à l'accrochage d'une exposition sur l'angle et sa capacité

à dégager des volumes graphiques dans des espaces finis.(Exp.G.Leininger Boite rouge)

Le sujet tant que le médium (utilisation presque exclusive de bande adhésive noire) ont beaucoup

influencés les "séries labyrinthes". En effet, mes premiers réseaux étaient de peinture, ensuite

réalisé en cordage. Face aux divers inconvenients et limites de ses techniques, j'adoptai

la bande de marquage adhésive.

Ayant trouvé le matériel, je tentai divers utilisations durant un séjour en Espagne.

Principalement sur des surfaces non préparées. L'interêt des passants m'encouragea

à affiner la technique et d'uniformiser la symbolique. De bande multicolore, je restreins mon choix

à la seule couleur noire. Depuis, je privilégie aussi les fonds blancs pour mes réalisations.

J'aborderai plus tard la symbolique des ces deux teintes.

Performance ? :

Ayant la volonté de detifier la production artistique, je me suis tout naturellement tourné

vers le "live-act".

En effet, proposer au spectateur d'être témoin, voir acteur, de mes réalisations permet d'affranchir

mon travail de l'ambiance oppressante émanant des oeuvres exposées en état d'achevement final.

Des moments d'éternité suspendu au mur des galeries, des instants morts livrés à l'avidité des oiseaux de proie.

Echapper à ce caractère fini. En effet si l'art est fruit de l'intellect il est tout comme lui destiné à évoluer.

Une oeuvre ne pouvant ainsi pour moi jamais être considérée comme finie.

Révellant mes procédés, je place ainsi la réalisation comme acquise et naturel. Livrant ainsi

un message dépouillé où les aspects techniques ne sont lus considéré que comme moyen.

De plus, la performance a cette capacité unique à proposer un art global où même le plus grand

épurement devient foisonnant de messages divers, où la chorégraphie de la prestation

s'applique même au détail le plus insignifiant. Elle permet aussi de créer des ellipses, apte qu'elle est

à distandre les limites du réel.

Symbolique:

Je souhaiterais avant toute chose expliquer que le choix des teintes noire et blanche ne se base pas sur leur

prétendue opposition mais s'explique par l'une des lois de Grassmann qui ennonce que lorsque plusieurs excitations

agissent simultanement sur l'oeil, on ne change pas la sensation perçue si l'on remplace l'une quelconque d'entre elles

par une autre équivalente.

Noir: En psychanalyse, revé, celui-ci est percu comme symbole de la nevrose mais apparaît aussi comme annonciateur

d'un épisode salvateur de la dynamique d'évolution tel que le rétablissement de l'harmonie psychique.

De même, il est considéré comme matrice à partir de laquelle se déploierait la dynamique de transformation.

Symboliquement, s'il représente le deuil il est aussi envisagé comme symbole de l'inconnu dont seul la lumière de la

connaissance peut chasser les ténébres.

Blanc:L'innocence blanche dont s'est dégagée la conscience

Le blanc exprime l'absolu, la perfection, la surconscience, l'origine et la fin, le Tout et le Rien, l'Unique, l'indiférence,

la non-implication, l'isolement, la pureté, la stérilité l'arrêt, le silence. Nullement exhaustive, une telle énumération permet

au moins de prendr la mesure du symbole.

Le blanc est dans mon travail le symbole de la connaissance structurante au-delà de laquelle est repoussée l'ignorance.

Fonction du rite:

"Malinowski voit dans les rites une création de l'intelligence ayant pour finalité de pallier les déficiences de l'instinct chez l'homme...

...Les instincts n'étant pas régis par des règles biologiques comme il les sont chez les animaux, ce sont des obligations édictées par

la société sous formes d'actions stéréotypées ou d'interdictions qui viennent réglementer la conduite humaine et rendre la vie

sociale possible. Mais somme, que ce soit chez Bergson ou Freud, les avis divergent sur sa valeur et sa fonction.

L'explication médiane serait donc de faire la part plus grande aux facteurs proprement sociologiques dans la formation des

conflits endopsychiques qui pourraient conduire au besoin de ritualisation.

En définitive, il semble préférable de chercher la fonction du rite non pas dans des fialités qui lui sont extérieures, mais dans ses

caractéristiques propres, à savoir celles qui le font apparaître comme un moyen de régler les rapports entre ce qui paraît la dépasser,

puisqu'on a affaire précisément ici à des conduites qui netrouvent pas leur explication dans la condition matérielle de l'homme mais

qui pourtant lui sont étroiement liées. La nécessité de la ritualisation, telle qu'elle apparaît dans la société prmitive, est donc impliquée

dans le fait que, par sa nature, l'homme ne peut ni s'enfermer dans sa condition ni s'en échapper totalement.

L'homme est libre ou se croit tel, ce qui fait naître en lui une certaine angoisse. Son action, son existence même lui semblent

comporter une marge d'indétermination, par là même d'insécurité. Il éprouve ainsi le sentiment de quelque chose d'autre, qu'il ne

peut maîtriser."

Jean Cazeneuve.

Je suis assis sur mon modeste savoir pour sonder l'épaisseur de mon ignorance.

Tierno Muhamadu Samba Mombeya

Poète Conakry (Guinée)

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6 février 2007

explication

ce blog est une annexe au blog www.thosticker.canalblog.com son but est d'expliquer mon travail autour du labyrinthe et d'en exposer les dernières présention.

Je donnerai ci après l'état actuel de ma recherche sur le sujet, sa représentation.

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